« Tu ne penses qu’à toi. » « C’est un peu égoïste, non ? » « Et les autres, tu y penses ? »
Stop. Combien de fois avez-vous entendu ce refrain ? Et dans quel cadre ?
Interrogeons-nous. Ces remarques qu’on vous lance, Dans quel cadre surviennent-elles ? Quand vous :
- Posez une limite claire ?
- Prenez une pause nécessaire ?
- Refusez une charge supplémentaire ?
- Décidez de prendre soin de vous ?
Alors il est grand temps d’intervenir et de changer la donne. Déconstruisons cette idée reçue toxique : penser à soi n’est pas un luxe, ni une trahison. C’est la base.
Ignorer ses besoins mène à l’implosion
À force de vouloir être le « bon » parent, le « meilleur » collègue, ou l' »ami dévoué », vous videz votre réservoir sans jamais le remplir. C’est là que réside le véritable danger – et l’ironie :
- S’épuiser.
- S’aigrir.
- Faire exploser sa colère.
- Devenir, au final, indisponible ou irritable pour ceux que l’on aime.
Un adulte vidé, stressé, à cran, n’est bon pour personne. S’oublier soi, c’est prendre le risque d’imposer aux autres une version de soi fatiguée, frustrée et impatiente. Le sacrifice silencieux n’est pas de l’amour. C’est de l’épuisement.
Penser à soi est un acte de lucidité et de générosité
Chers patients, chers lecteurs, dire NON est un acte de respect, pas d’égoïsme.
Dire non à ce qui nous surcharge, c’est dire OUI à :
- Son équilibre en préservant son énergie et sa santé mentale.
- Son intégrité en créant une fondation intérieure qui ne s’effondrera pas au premier coup de vent.
- Son alignement en vivant en accord avec ses besoins, sans se renier en silence.
C’est seulement lorsque vous êtes entier.ère et bien ancré.e que vous pouvez donner de vous-même de façon saine, durable et joyeuse.
Penser à soi : un droit fondamental
Résumons : penser à soi, c’est être à la fois lucide, vivant.e et aligné.e.
La prochaine fois que quelqu’un vous fera la remarque, rappelez-vous ceci : prendre soin de soi, c’est ce qui vous rend VRAIMENT disponible, VRAIMENT présent, et VRAIMENT en mesure d’aider les autres.
Ne vous excusez plus de vous respecter.
Cet article vous interpelle ? Vous vous retrouvez dans ces lignes ? N’hésitez pas à me contacter pour en discuter.