Derrière le mythe, il y a une femme. Derrière le sourire, une faille immense. Marilyn Monroe, star parmi les stars, sex-symbol immortel d’Hollywood, est aussi une figure marquée par une histoire personnelle douloureuse. Si je l’avais accueillie en thérapie, quelles blessures aurais-je cherché à explorer ?
Une enfance fracturée
Norma Jeane Baker grandit dans un environnement instable : une mère souffrant de troubles psychiques, un père absent, des placements en foyer et familles d’accueil. Très tôt, l’enfant se construit autour d’un vide affectif. Le manque de repères et de sécurité émotionnelle laisse une empreinte profonde : celle d’une quête inassouvie d’amour et de reconnaissance.
L’icône comme faux-self
Devenue Marilyn Monroe, elle incarne un idéal de féminité glamour et sensuelle, façonné par l’industrie hollywoodienne. Mais derrière ce rôle magnifié, se cache une fragilité extrême. Son image publique agit comme un faux-self, une façade brillante qui protège, mais qui enferme aussi. Ce décalage entre Norma Jeane et Marilyn accentue le sentiment de solitude et d’inadéquation.
Les blessures invisibles
Marilyn souffrait d’anxiété, de dépression, avait recours aux médicaments pour tenir face à la pression. Les ruptures amoureuses, l’impossibilité de devenir mère, et l’instrumentalisation de son image par les studios renforcent ses blessures narcissiques. Tout cela traduit une difficulté à se sentir « assez » en tant que personne, en dehors du regard admiratif ou désirant des autres.
Ce qu’on travaillerait en thérapie
En thérapie, nous aurions pu explorer plusieurs axes :
- Le traumatisme d’abandon et la recherche de figures parentales sécurisantes.
- La construction d’une estime de soi autonome, indépendante du regard extérieur.
- La gestion des émotions extrêmes (angoisse, tristesse, solitude).
- La possibilité de réconcilier Norma Jeane avec Marilyn, pour redonner une unité intérieure à cette identité fragmentée.
Une conclusion douce-amère
Marilyn Monroe reste un symbole, mais aussi le reflet de souffrances trop souvent invisibles derrière la célébrité. Son parcours nous rappelle que la gloire et l’admiration ne remplacent pas le besoin fondamental d’être reconnu et aimé pour ce que l’on est, au-delà de toute image.
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