“Il faut juste te secouer.”
“Bouge-toi un peu, tu verras.”
“Arrête de t’écouter.”
Arrêtons d’utiliser ces tournures : loin d’aider ou de motiver, elles enfoncent, fragilisent, culpabilisent.
Combien de fois ce genre de phrases sont lancées comme des conseils bienveillants ?
Mais en réalité, elles blessent. Elles écrasent. Pour différentes raisons.
La motivation ne naît pas sous la contrainte.
Quand on est vidé.e, angoissé.e, déprimé.e, on ne “choisit” pas de rester figé.e.
Ce n’est ni la paresse ni de la mauvaise volonté.
C’est un signal d’alerte. Un besoin de ralentir. De comprendre. De réparer.
Dire “il faut se bouger”, c’est nier l’épuisement.
C’est faire comme si tout dépendait d’un simple déclic.
Mais la réalité est plus complexe.
Et parfois, c’est le repos, pas l’action, qui soigne.
Vous n’avez pas à vous forcer pour rassurer les autres.
Ce que vous ressentez est valable.
Votre corps, votre esprit, vos émotions vous parlent.
Écoutez-les. Plutôt que d’écouter les injonctions.
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