Cette phrase du pédiatre américain Benjamin Spock, auteur du célèbre Common Sense Book of Baby and Child Care, a traversé les décennies. Derrière son apparente simplicité, elle touche un point essentiel : la confiance en soi et la capacité à s’appuyer sur ses propres ressources.

Un appel à l’autonomie intérieure

Nous vivons dans une société saturée de conseils, de manuels pratiques, de spécialistes prêts à nous dire quoi faire. Cette profusion d’informations peut être précieuse… mais elle peut aussi nous faire douter de notre propre jugement.
La citation de Spock rappelle une vérité simple : au-delà des savoirs extérieurs, chacun de nous possède une forme de sagesse intérieure, forgée par l’expérience, les épreuves, les intuitions.

Quand le doute prend toute la place

Le manque de confiance en soi est un frein puissant. Il pousse à chercher sans cesse l’approbation des autres, à se méfier de ses propres choix, à craindre l’erreur. Or, ce doute permanent finit par bloquer l’action. On n’ose plus, on remet au lendemain, on se sent « pas assez ».
Spock nous invite à retourner la perspective : et si nous faisions le pari que nous avons déjà en nous plus de ressources qu’il n’y paraît ?

En thérapie, un travail de réassurance

En consultation, beaucoup de patients expriment cette peur de se tromper, cette impression de ne jamais savoir « comment bien faire ». Le rôle du psychologue est alors d’aider à reconnaître, puis à valoriser, les compétences déjà présentes : savoir écouter ses émotions, s’appuyer sur son vécu, prendre en compte ses besoins réels.
Petit à petit, il s’agit d’apprendre à faire confiance à son ressenti, à ses choix, même imparfaits.

Un apprentissage au quotidien

Se faire confiance ne veut pas dire qu’on a toujours raison, ni qu’on doit refuser l’aide des autres. Cela signifie simplement reconnaître que nous avons une base intérieure solide, sur laquelle nous pouvons nous appuyer.
Prendre une décision sans demander dix avis. Dire non quand c’est nécessaire. Écouter son intuition. Autant de petites actions qui renforcent, jour après jour, cette confiance en soi.

En conclusion ?

« Vous en savez plus que vous ne le pensez » : cette phrase est un encouragement à regarder en soi avec plus de bienveillance. La confiance n’est pas une certitude absolue, mais un mouvement qui permet d’avancer, même dans l’incertitude.

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